Ce post est légèrement différent des autres. Quelqu'un a posté cette vidéo, intitulée "Rare uncovered audio & footage - Franz Liszt masterclass late 19th century" ("Découverte rare son et vidéo - Franz Liszt masterclass fin du 19ème siècle"). Elle a reçu de nombreux commentaires. Certains croyaient que c'était vrai, d'autres non. Bien sûr, c'est un faux. J'ai posté une "histoire derrière" spéciale pour expliquer pourquoi c'est un faux, sur la base des commentaires des membres du groupe.
Catégorie : Franz Liszt - en français
Série "Histoire derrière" No. 14 - 7 juin 2021
Mon piano, c'est, pour moi, ce qu'est au marin sa frégate, c'est ce qu'est à l'Arabe son coursier, plus encore peut-être, car mon piano, jusqu'ici, c'est ma parole, c'est ma vie ; c'est le dépositaire intime de tout ce qui s'est agité dans mon cerveau aux jours les plus brûlants de ma jeunesse ; c'est là qu'ont été tous mes désirs, tous mes rêves, toutes mes joies et toutes mes douleurs. La citation a été écrite par Liszt à son ami Adolphe Pictet, linguiste, philologue et ethnologue suisse, à Chambéry en septembre 1837. Elle a été publiée pour la première fois par Liszt lui-même dans la Revue et Gazette Musicale de Paris, revue dans laquelle il écrivait régulièrement, le 11 février 1838.
Série "Histoire derrière" No. 13 - 1er juin 2021
Malheureusement il n'en est pas de la musique comme de la peinture et de la poésie : il ne suffit pas de double regard du corps et de l'âme pour la saisir ; il faut qu'elle soit exécuté, et même très bien exécuté , pour être comprise et sentie. Franz Liszt. Il s'agit d'un extrait d'une lettre que Liszt écrivit à son ami l'abbé de Lamennais le 28 avril 1845. Il était alors à Marseille, en France, au milieu de ses années de tournée européenne.
Série "Histoire derrière" No. 12 - 16 mai 2021
Il y a quelques jours, une photo du même photographe, Julien Ganz, a été publiée, également prise lors de la visite de Liszt à Bruxelles, en Belgique. Celle-ci a été prise plus tard que la précédente, en mai 1882. Les deux séries de photos prises par Julien Ganz datent de mai 1881 et de mai 1882. Cette photo fait partie de la série 82. En comparant les deux, nous pouvons vraiment voir les signes de son vieillissement et de sa fatigue. Il s'est arrêté à Bruxelles lors d'un de ses voyages entre Rome, Budapest et Weimar.
Série "Histoire derrière" No. 11 - 13 mai 2021
Les traditions musicales des Bohémiens se transmettaient verbalement, sans le secours de l'écriture, d'une grammaire fixée et enseignée, de règles quelconques. Un musicien enseigne à l'autre, comme les mères à leurs enfants, à s'exprimer dans leur langue. Liszt. Une autre photo de Liszt avec ses élèves, mais cette fois par un autre photographe. Celle-ci a été prise en 1881 par Julien Ganz à Bruxelles, en Belgique.
Série "Histoire derrière" No. 10 - 12 mai 2021
La vérité est un grand flirt. Franz Liszt. La citation sort un peu de son contexte d'origine. On la trouve dans une lettre que Liszt écrivit à Olga von Meyendorff le 5 mai 1882, à Bruxelles. Olga venait de lui faire parvenir le texte d'un discours prononcé à l'Académie française par Joseph Ernest Renan, savant français spécialisé dans les langues, les civilisations, la religion, la philosophie et la politique.
Liszt Photographies animées - 1876 1886
Voici la dernière vidéo de la série de photographies animées générées avec le nouvel algorithme d'IA. Ceci est la dernière période, 1876 à 1886. Une fois encore, j'ai ajouté les...
Série "Histoire derrière" No. 9 - 8 mai 2021
J'ai trouvé cette fameuse photo dans un livre. "Franz Liszt à Weimar", extrait du journal de Gottschalg, publié en 1909. Elle a été prise par Louis Held en 1884 à Weimar pour le 73ème anniversaire de Liszt (22 octobre 1884). Elle représente Liszt entouré de ses élèves.
Série "Histoire derrière" No. 8 - 7 mai 2021
Mon esprit et mes doigts travaillent comme deux damnés ; Homère, la Bible, Platon, Byron, Hugo, Lamartine, Chateaubriand, Beethoven, Bach, Hummel, Mozart, Weber sont à l'entour de moi. Je les étudie, les médite, les dévore avec fureur. Franz Liszt. Il s'agit d'une citation datée du 2 mai 1832, dans une lettre que le jeune Liszt (21 ans) écrivit à son ami Pierre Wolff à Paris. La citation continue : "Ah ! pourvu que je ne devienne pas fou, tu trouveras un artiste en moi. Oui, un artiste tel que tu les demandes, tel qu'il en faut aujourd'hui."
Série "Histoire derrière" No. 7 - 5 mai 2021
Toute musique indigène à la Hongrie se divise naturellement à l'origine, en mélodies destinées au chant et en airs de danse. Franz Liszt. Cette citation est tirée du livre de Liszt intitulé "Des Bohémiens et de leur musique en Hongrie" publié en 1859. Il y a eu une polémique autour de ce livre : dans la façon dont Liszt définissait ce qu'il appelait la musique bohémienne (on dirait aujourd'hui musique tzigane), il utilisait les termes "musique hongroise" et "musique bohémienne" presque comme des synonymes, ce qui peut être discuté.